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Dans India Notes s’entrecroisent deux visions de l’Inde merveilleusement complémentaires. Celle d’un occidental amoureux (avec toute la complexité qu’implique ce sentiment) du pays, et celle d’un natif ayant décidé depuis longtemps de rendre compte exclusivement de ce pays et de ses bouleversements récents, persuadés qu’une vie n’y suffirait pas. De ses deux engagements naît une alliance troublante, tour à tour drôle, choquante, séduisante. Les photos de Raghu Rai montrent l’Inde dans toutes ses dimensions, une terre de contrastes aigus et de transformations rapides, sur laquelle glisse néanmoins une culture et une certaine forme de spiritualité apparemment immémoriales. Les textes de Tiziano Terzani, avec lesquels ces photos dialoguent, sont comme une ode passionnée à ce pays insaisissable. - Sans doute le plus grand photographe indien en activité, membre de l’agence Magnum depuis 1977, Raghu Rai nous livre sa vision de l’Inde, à travers tous les excès de ce pays/continent, sur le tempo des odes composées par Tiziano Terzani, l’un des rares auteurs occidentaux à avoir rapproché de façon aussi intime la réalité du sous-continent. - Les auteurs: C’est Henri Cartier Bresson, impressionné par le travail de Raghu Rai après une exposition à Paris en 1971, qui lui demande de rejoindre l’agence Magnum en 1977. La première partie de sa carrière le voit s’intéresser à l’Inde dans ses dimensions sociale, politique et culturelle. Dans une deuxième partie, il décide de couvrir son pays de la façon la plus exhaustive possible. Depuis 1984, il réalise pour Amnesty International un reportage sur la catastrophe de l’usine chimique de Bhopal et ses conséquences pour ses survivants, un travail de vingt ans qui fera le tour du monde. Il a déjà publié dix-huit livres à ce jour, et a reçu de nombreux prix internationaux tout en étant exposé notamment à Londres, Paris, New-York, Hambourg, Prague, Tokyo, Zurich, Sydney. Ses photos ont paru entre autres dans Time, Life, GEO, Le New-York Times, Newsweek, le New Yorker. Il vit à Dehli. - Tiziano Terzani est l’un des européens qui aura le mieux connu l’Orient. Né à Florence, il a couvert l’Asie pour Spiegel, depuis la chute de Saigon jusqu’à la fin du siècle dernier. De la Chine au Japon en passant par l’Inde ou l Thaïlande, ce fut surtout un grand voyageur, comme il aimait à le définir lui même. Objet d’un véritable culte en Italie depuis sa disparition (ses deux derniers livres se sont vendus à plus d’un demi million d’exemplaires) seuls les deux de ses précédents ouvrages ont été traduits en français. (Un devin m’a dit, Maisonneuve & Larose, 1997, Lettres contre la guerre, Liana Leva, 2002) Les éditions Intervalles s’apprêtent à publier une grande partie de son œuvre en français, à partir de 2008. (www.photographhie.com 06.03.2007). - Nur Kurztitelaufnahme 03.2007.